laservitude de vue « acquise » (Ă©tablie par le fait de l’homme). Il existe plusieurs modes d’acquisition d’une servitude de vue (voir paragraphe en fin d’article). Ainsi, lorsque vous bĂ©nĂ©ficiez d’une servitude de vue pour votre ouverture donnant sur une propriĂ©tĂ© voisine, le voisin ne pourra pas l’obstruer. LesMSPA accompagnent les habitants dans leurs dĂ©marches administratives quotidiennes : emploi, retraite, famille, social, santĂ©, logement, Ă©nergie, etc. Les partenaires directs des Maisons France Services sont : PĂŽle emploi, la CNAM, la CNAF, la CNAV, la CCMSA et La Poste. Les MSAP sont rattachĂ©es au MinistĂšre de la cohĂ©sion des LasociĂ©tĂ© sous forme de SCEA est une sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par le Code civil, notamment par les articles 1832 Ă  1870. Son fonctionnement, et son rĂ©gime juridique est ceux des sociĂ©tĂ©s civiles. La SCEA a pour but, soit l’exploitation d’un domaine agricole, de forĂȘts, la gestion de terres bĂąties ou non bĂąties, soit Ă  la fois la LamĂ©diation familiale peut vous aider. Elle se met en place avec votre accord et celui de toutes les parties afin de rĂ©tablir la communication et UNEMFR : QU'EST CE QUE C'EST ? La Maison Familiale Rurale de Barbentane forme des jeunes de la 4Ăšme au BAC PRO par alternance Ă©cole/entreprises dans les mĂ©tiers des Services Aux Personnes, de l'Assistance Ă  la Gestion des Organisations et de leurs ActivitĂ©s et la Logistique. Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. La scĂšne se passe pendant les 90 ans de la grand-mĂšre. Une centaine de personnes, quatre gĂ©nĂ©rations et plusieurs branches de la famille sont rĂ©unies pour l'occasion. Un diaporama est projetĂ© sur grand Ă©cran. Photo aprĂšs photo, dĂ©filent les images de rĂ©unions de famille, des cĂ©lĂ©brations, et bien sĂ»r les portraits des proches disparus
 Le grand-pĂšre emportĂ© quelques annĂ©es plus tĂŽt, l'oncle fauchĂ© dans un accident de voiture, la tante dĂ©cĂ©dĂ©e prĂ©maturĂ©ment
 À chaque portrait, les applaudissements de ceux qui les ont connus. Puis au milieu de ses figures familiales apparaĂźt l'image d'une grande maison jaune aux volets verts. Tonnerre d'applaudissement suivi d'une standing-ovation. Il aura suffi de cette seule image de la maison familiale pour faire vibrer Ă  l'unisson toutes les gĂ©nĂ©rations en membre de la familleCar une maison est bien plus qu'un simple patrimoine matĂ©riel. Il suffit de voir le vocabulaire qui lui est consacrĂ© pour se convaincre qu'elle fait figure d'ĂȘtre vivant. Ne dit-on pas des maisons qu'elles ont une Ăąme ? Ne portent-elles pas officiellement un nom ? Ne fĂȘte-t-on pas parfois leur anniversaire ? Et si, sur le plan affectif, la maison agissait comme un membre de la famille Ă  part entiĂšre ? Alberto Eiguer, psychanalyste et auteur de L'inconscient de la maison Dunod, tĂ©moigne de la puissance affective d'une maison. Lors d'un entretien clinique, dans le cas d'un trouble psychologique, on demande aux patients s'ils n'ont pas vĂ©cu un dĂ©mĂ©nagement ou la perte d'une maison avant l'apparition des symptĂŽmes dĂ©clencheurs. »Pour Christine Ulivucci, psychologue trans-gĂ©nĂ©rationnelle et auteur de PsychogĂ©nĂ©alogie des lieux de vie Payot, la perte d'une maison renvoie au passage du temps, Ă  la sĂ©paration avec l'enfance, Ă  une dĂ©sinscription dans la lignĂ©e, Ă  quelque chose Ă  laquelle on ne pourra plus revenir ». En la quittant, certains gardent en souvenir ses plans avec parfois le fantasme de la reconstruire un jour Ă  l'identique, d'autres retournent rĂ©guliĂšrement sur les lieux comme en pĂšlerinage, d'autres encore demeurent longtemps dans l'incapacitĂ© de repasser devant. Le coeur du roman familialPas besoin d'un chĂąteau en VendĂ©e ou d'un manoir du xviie siĂšcle pour accĂ©der au statut de maison de famille. Ce qui la distingue d'une simple rĂ©sidence secondaire, ce sont avant tout les souvenirs qui y sont partagĂ©s, la mythologie familiale qui s'y est constituĂ©e, les petits rituels qui s'y sont créés. Pour Christine Ulivucci, une maison de famille implique un vĂ©cu. Elle est liĂ©e Ă  l'origine, Ă  la filiation, Ă  une inscription dans la famille sur une ou plusieurs gĂ©nĂ©rations. C'est le lieu dans lequel se construit le rĂ©cit familial, quelque chose que l'on peut mettre en commun. MĂȘme si ce rĂ©cit est fallacieux et peut parfois enfermer, il permet aussi une certaine pĂ©rennitĂ© et stabilitĂ© ». Ce roman familial est le coeur mĂȘme de sa fonction, selon Alberto Eiguer Elle est le lieu oĂč se raconter des histoires, crĂ©er des lĂ©gendes, son rĂŽle est de rassembler pour raconter, que les histoires soient dĂ©formĂ©es ou pas. »Galerie de portraitsDes histoires en commun, LĂ©o Dancilleux et ses dix cousins en ont Ă  revendre. Ils viennent de cĂ©der Condat, leur demeure du Limousin, dans la famille depuis plus de 150 ans et tĂ©moin indĂ©fectible de leur jeunesse. À Condat, ils ont partagĂ© les mĂȘmes souvenirs, les mĂȘmes sons, les mĂȘmes sensations, voire les mĂȘmes expressions. Le fameux Raboullez vos auges ! » de la grand-mĂšre s'est transmis sur trois gĂ©nĂ©rations. C'est Ă  travers les portraits ornant les murs qu'ils ont appris l'histoire de leurs ancĂȘtres. Pour qu'une maison devienne une maison familiale il faut y laisser des archives, qu'elle puisse raconter une histoire, qu'il y traĂźne de vieilles photos, de vieux objets
 Mais Ă  l'Ăšre du numĂ©rique, y aura-t-il encore des photos qui traĂźneront dans les maisons ? » se demande LĂ©o, qui simultanĂ©ment Ă  la vente du Limousin et Ă  la naissance de son premier petit-fils a achetĂ© une longĂšre dans le Vexin. J'espĂšre qu'avec le temps elle deviendra Ă  son tour une maison de famille. Mes petits-enfants y trouveront peut-ĂȘtre mes livres, mes tableaux, mes vinyles
 Mais rĂ©ussira-t-on Ă  crĂ©er un corpus pour constituer une histoire ? Mon petit-fils du haut de ses 2 ans a dĂ©jĂ  ses petits rituels
 »Trois gĂ©nĂ©rationsElvia, 37 ans, est petite-fille d'exilĂ©s espagnols qui ont fui la dictature. Sa maison dans les PyrĂ©nĂ©es orientales est le seul lieu qui subsiste de l'histoire familiale. Au dĂ©part conçue pour la retraite de ses grands-parents, elle est devenue une vĂ©ritable maison de famille Ă  l'arrivĂ©e de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration dont fait partie Elvia. Mes parents Ă©taient dĂ©jĂ  adultes quand mes grands-parents ont construit la maison. Ils n'ont pas le mĂȘme lien Ă©motionnel que nous avons mes cousins et moi. Depuis notre enfance, on s'y retrouvait quitte Ă  s'entasser Ă  18 ou Ă  planter une tente dans le jardin. »Car, de l'avis gĂ©nĂ©ral, ce lien viscĂ©ral Ă  la maison se tisse dans l'enfance. Une fois créé, il se resserre et se desserre en fonction des Ăąges, des envies d'ailleurs et revient souvent en force Ă  la naissance du premier enfant. Ce lien spĂ©cial s'est manifestĂ© Ă  la naissance de mes enfants. L'un de mes premiers rĂ©flexes a Ă©tĂ© de les emmener encore nourrisson dans la maison. Je ne sais pas trop pourquoi mais c'Ă©tait un besoin. » Des prĂ©sentations officielles en somme, un peu comme on viendrait prĂ©senter son enfant Ă  un aĂŻeul
Un sentiment de sĂ©curitĂ©C'est dans cette petite maison sans prĂ©tention qu'Elvia et ses cousins ont dĂ©veloppĂ© des valeurs communes, comme le goĂ»t de la nature et de la libertĂ© Plus que la maison, c'est le site dans lequel elle est situĂ©e qui a Ă©tĂ© fondateur. On y a goĂ»tĂ© Ă  la nature, Ă  la libertĂ© et Ă  l'autonomie la plus totale. Ces valeurs sont maintenant ancrĂ©es en nous. »À force de s'y retrouver toutes les vacances, LĂ©o et ses cousins eux aussi ont partagĂ© au fil des annĂ©es les mĂȘmes valeurs de solidaritĂ©, de fidĂ©litĂ© et de sens du partage. Ils ne les auraient peut-ĂȘtre pas en commun sans ce lieu de retrouvailles. LĂ©o en est certain Tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent sans cette maison. »Pour la psychologue Christine Ulivucci, celui qui a une maison de famille a certainement un sentiment de sĂ©curitĂ© supĂ©rieur Ă  celui qui n'en a pas. MĂȘme si on n'y est pas, on sait qu'elle existe, elle est un peu le symbole que la famille aussi existe ».Au mĂȘme titre qu'on cĂ©lĂšbre les Ăąges d'un parent ou d'un proche, les familles de LĂ©o et Elvia ont fĂȘtĂ© l'anniversaire de leur maison en grande pompe. Pour ses 150 ans, Condat a Ă©tĂ© le théùtre d'un grand bal costumĂ©, hommage Ă  un ancĂȘtre par alliance, Hector CrĂ©mieux, librettiste d'OrphĂ©e aux Enfers, dont les partitions envahissaient la bibliothĂšque de Condat. Il y a dix ans, dans une salle des fĂȘtes du village d'Eus, la famille d'Elvia et une centaine de convives, cĂ©lĂ©braient les 30 ans de la maison. Nous avions rĂ©uni tous les proches qui l'avaient frĂ©quentĂ©. » Le prochain anniversaire est dĂ©jĂ  Ă  l'ordre du acte de gĂ©nĂ©rositĂ©VĂ©ronique vient d'une famille nombreuse originaire du Pas-de-Calais. Les maisons familiales, elle connaĂźt ! Et elle en a passĂ© des moments du cĂŽtĂ© de sa mĂšre, comme du cĂŽtĂ© de son pĂšre Quand on fait la dĂ©marche de garder une maison familiale c'est un vĂ©ritable acte de gĂ©nĂ©rositĂ©, c'est parce qu'on est animĂ© par la valeur accueil. DerriĂšre une maison de famille, il faut la volontĂ© de rassembler. C'est le choix d'un mode de vie. »Pour que cela fonctionne, il faut donc une Ăąme fĂ©dĂ©ratrice mais Ă©galement une bonne capacitĂ© d'adaptation car Ă  chaque fois qu'on met les pieds dans la maison, mĂȘme Ă  l'Ăąge adulte, c'est toute sa place dans la fratrie qui se rejoue Ă  chaque sĂ©jour. C'est toujours la mĂȘme histoire. Chacun rĂ©affirme sa place. En mĂȘme temps, c'est aussi l'occasion de mesurer Ă  quel point on a Ă©voluĂ© ! » plaisante VĂ©ronique avant de poursuivre Si cette maison a toujours Ă©tĂ© un lieu de ressourcement par son environnement, paradoxalement, enfant, cela n'a pas toujours Ă©tĂ© le lieu oĂč je me suis sentie le plus exister. »Se crĂ©er des racinesSi certains s'inscrivent dans l'histoire d'une maison, d'autres cherchent Ă  crĂ©er leur histoire Ă  partir de zĂ©ro. On constate que ceux qui cherchent Ă  fonder une maison de famille sont souvent ceux qui ont en ont vĂ©cu l'expĂ©rience Ă©tant enfant. Il y a un cĂŽtĂ© nostalgique. Souvent ce sont de jeunes couples autour de 35 ans qui viennent d'avoir un enfant qui se mettent Ă  rĂȘver d'une maison. Ils veulent offrir Ă  leurs enfants cet enracinement et cet attachement Ă  un lieu », constate Eric Chatry, cofondateur de Je RĂȘve d'une Maison, un site immobilier au dĂ©part spĂ©cialisĂ© dans les rĂ©sidences secondaires. Pourtant les raisons plaidant en leur dĂ©faveur sont nombreuses - gouffre financier, fiscalitĂ©, fĂącheries, Ă©loignement gĂ©ographique
 -, si bien qu'elles ont du mal Ă  trouver repreneur. Un cousin de LĂ©o a rĂ©ussi Ă  garder les granges de Condat. Dans la famille de VĂ©ronique, la vente n'est encore pas Ă  l'ordre du jour mais ils sont dĂ©jĂ  quelques-uns Ă  avoir pris racine ailleurs. Quant Ă  Elvia, la question ne se pose mĂȘme pas C'est inconcevable qu'elle disparaisse. Ce n'est pas une option. Cette maison est une Ă©vidence. Elle fait partie de la famille. »Un besoin de rĂ©inventionÀ l'Ăšre de la globalisation, du dĂ©veloppement du tourisme et de la mobilitĂ©, la maison familiale ne serait-elle pas devenue anachronique ? Le marchĂ© de la rĂ©sidence secondaire a beau ĂȘtre en baisse, les gĂźtes ruraux, hĂŽtels et autres rĂ©sidences de vacances revendiquant l'esprit maison de famille » pullulent, preuve que ce fantasme est encore bien prĂ©sent dans nos imaginaires. On constate que les gens continuent d'acheter des maisons dans lesquelles se rassembler. La question de l'ĂȘtre ensemble et de l'inscription dans un groupe social est toujours aussi importante. Ce qui a changĂ© c'est la notion d'ĂȘtre ensemble qui est peut-ĂȘtre moins connotĂ©e famille et davantage tournĂ©e vers le cercle amical », analyse Christine Ulivucci. Fini les familles de 6 enfants et les cousinades Ă  50, la notion de tribu implique dĂ©sormais amis, couples Ă©clatĂ©s, familles recomposĂ©es
 Pour s'adapter et assurer la pĂ©rennitĂ© de ces points d'ancrage, les maisons ont sans doute besoin de se rĂ©inventer. C'est de ce postulat que sont partis Eric Chatry et StĂ©phane Buthaud quand ils ont créé le concept de Je RĂȘve d'une Maison. L'idĂ©e est partie de la frustration des gens de ne pas avoir cette dimension d'enracinement. Nombre d'entre eux travaillent Ă  l'Ă©tranger et ont besoin d'un point de ralliement. Par ailleurs, je m'intĂ©ressais beaucoup Ă  l'Ă©conomie collaborative. Aujourd'hui, ce qui compte, c'est l'usage et non la possession », dĂ©clare Eric Chatry. Nouveaux modĂšlesSachant qu'en France, le taux d'occupation des rĂ©sidences secondaires est d'environ trente-cinq jours par an, soit seulement 10% du temps, les deux associĂ©s avaient imaginĂ© un modĂšle de maison en temps partagĂ© entre Ă  deux, trois ou quatre familles. Depuis quelques annĂ©es nous assistons Ă  une inversion autour de la rĂ©sidence secondaire, celle-ci s'inscrivant dans la continuitĂ© alors que la rĂ©sidence principale est plus volatile en fonction des changements de travail et des dĂ©mĂ©nagements successifs. La maison de famille est vue comme le socle qui offrira une continuitĂ© dans la vie. »La mobilitĂ©, le tĂ©lĂ©travail, l'allongement de l'espĂ©rance de vie, le besoin de dĂ©connexion sont autant d'Ă©volutions qui pourraient offrir une nouvelle vie aux maisons de famille. Le besoin de s'ancrer pendant un mois dans le Berry fait sens quand on est toute l'annĂ©e entre Singapour ou Hong Kong. Elles deviennent non seulement des lieux de ralliement mais offrent du temps de qualitĂ© inscrit dans les nouveaux modes de vies de mobilitĂ© des CSP + », poursuit l'expert. Si la formule de la maison partagĂ©e a bien fonctionnĂ©, elle Ă©tait bien trop chronophage et les deux associĂ©s ont prĂ©fĂ©rĂ© se recentrer sur le marchĂ© de la rĂ©sidence principale. On y reviendra peut-ĂȘtre. On avait dix ans d'avance mais la tendance est bien lĂ . Prenez par exemple le succĂšs d'Airbnb ! Il y a quinze ans, qui aurait imaginĂ© abandonner sa maison Ă  un inconnu ? »L'indivision heureuseSouvent la solution par dĂ©faut lors d'une succession, l'indivision peut se transformer en source de conflits. Quelques conseils pour garder une maison en Ă©vitant les fĂącheries. Si la vente n'est pas Ă  l'ordre du jour, fixer les rĂšgles devant notaire en signant une convention d'indivision, d'une durĂ©e maximale de cinq ans, qui fixe les droits et devoirs de chacun et permet d'anticiper les modalitĂ©s de sortie d'un indivisaire. DĂ©signer un gĂ©rant pour les actes de gestion un compte bancaire commun pour les frais d'entretien alimentĂ© la durĂ©e, les jours d'occupation et les tĂąches de grĂ© des pagesLa maison - d'habitation ou de famille » - a une place importante dans la littĂ©rature française. À lire ou Ă  relire Du cĂŽtĂ© de chez Swann, Marcel Proust. La maison de la tante LĂ©onie, oĂč est nĂ©e la fameuse madeleine de Proust. La maison de l'Ă©tĂ©, Patrick Cauvin. Un manoir Ă  Saumur. Les rires, les repas, les souvenirs accumulĂ©s au fil des Ă©tĂ©s et de la douceur angevine. Avec vue sur la mer, Didier Decoin. J'ai Ă©cris ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que j'ai Ă©tĂ© habitĂ© par elle », explique l'auteur. Tout est dit. Maisons de famille, Denis Tillinac. Une maison oĂč le narrateur en crise vient se ressourcer et se retrouver. Maison mĂšre, Catherine ClĂ©ment. L'auteur y Ă©voque son ancienne demeure, son histoire, les souvenirs qui s'y rapportent. Accueil A mon service Famille et petite enfance Les Maisons Sociales de ProximitĂ© Accueil physique et permanence tĂ©lĂ©phonique des Maisons Sociales de ProximitĂ© et Antennes Les Maisons sociales de proximitĂ© sont ouvertes de 9h Ă  12h et de 14h Ă  17h, du lundi au vendredi. Les antennes sociales de Canet-en-Roussillon et de Roudayre Ă  Perpignan proposent les mĂȘmes horaires mais sont fermĂ©es le lundi matin. Maison Sociale de ProximitĂ© Les Maisons sociales de proximitĂ© de la VallĂ©e de l’Agly 74 rue Émile Zola – 66000 Rivesaltes Tel 04 68 64 26 29 Antenne de Saint Laurent de la Salanque 11 avenue Joffre Tel 04 68 28 68 68 Les Maisons sociales de ProximitĂ© de Perpignan MSP Perpignan Nord 164 avenue MarĂ©chal Joffre Tel 04 68 08 38 00 Antenne Émile Roudayre – Perpignan HLM Roudayre, 12 allĂ©e de VaillĂšre Tel 04 68 52 97 00 Antenne de Canet Plage 7 rue Jean Mermoz Tel 04 68 73 63 10 Antenne de Saint EstĂšve 2 esplanade de la RĂ©sistance Tel 04 68 82 68 50 MSP Perpignan Sud Ancien HĂŽpital militaire 32, rue du marĂ©chal Foch Tel 04 68 86 69 00 Antenne Jean Moulin 10 impasse des Amandiers Tel 04 68 82 68 40 Antenne Saint Martin 18 allĂ©e de Bacchus Tel 04 68 68 48 30 Antenne de Toulouges Centre social Abelanet Tel 04 68 61 75 65 > Antenne du Moulin Ă  Vent 74 avenue Paul Alduy Tel 04 68 54 05 69 Les Maisons Sociales de ProximitĂ© de la VallĂ©e de la TĂȘt MSP Cerdagne-Capcir 28 avenue d’Espagne – 66120 Font Romeu Tel 04 68 30 19 58 MSP Conflent 32 avenue Pasteur – 66500 Prades Tel 04 68 96 68 00 MSP Aspres-RibĂ©ral 19 avenue Amiral Nabona – 66300 Thuir Tel 04 68 53 69 55 Antenne de Millas Rue de la Poste Tel 04 68 57 41 00 Les Maisons Sociales de ProximitĂ© de la VallĂ©e du Tech MSP Vallespir 25 rue François Mitterrand – 66400 CĂ©ret Tel 04 68 87 50 80 MSP CĂŽte Vermeille 2 boulevard Édouard Herriot – 66700 ArgelĂšs sur Mer > Antenne d’Elne 63 route nationale Tel 04 68 37 60 20 > Antenne de Saint Cyprien HLM Romain Rolland- 6 rue Mirabeau Tel 04 68 21 13 44 A vos cĂŽtĂ©s au quotidien Les Maisons Sociales de ProximitĂ© MSP sont des lieux pensĂ©s pour accueillir et accompagner tous les habitants dans diffĂ©rents aspects de leur vie quotidienne, Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de leur vie. Les actions des MSP s’inscrivent dans la politique sociale dĂ©finie par le DĂ©partement. Personnel administratif, assistantes de service social, Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, mĂ©decins, pĂ©diatres, sages-femmes, puĂ©ricultrices, infirmiĂšres, conseillers d’insertion, conseillĂšres en Ă©conomie sociale et familiale, psychologues, assistantes maternelles
 Tous ces mĂ©tiers sont prĂ©sents au sein des maisons sociales de proximitĂ© pour rĂ©pondre aux besoins des usagers. Les 8 maisons sociales de proximitĂ© prĂ©sentes sur le territoire sont des lieux importants pour la mise en Ɠuvre de la politique dĂ©partementale en matiĂšre de prĂ©vention dans le domaine du social et de la santĂ© publique. Les principales missions exercĂ©es dans les maisons sociales La protection maternelle et infantile PMI de O Ă  6 ans ‱ Consultations de planification et prĂ©natales ‱ Suivi prĂ© et post natal ‱ Visites mĂ©dicales dans les Ă©coles ‱ AgrĂ©ment des assistantes maternelles ‱ ContrĂŽle des centres aĂ©rĂ©s L’aide Sociale Ă  l’Enfance ASE ‱ Suivi des enfants confiĂ©s en famille d’accueil et en Ă©tablissement ‱ PrĂ©vention de la maltraitance ‱ Adoption ‱ Aide et soutien Ă  la parentalitĂ© L’Aide aux personnes ĂągĂ©es et aux personnes handicapĂ©es ‱ Actions en faveur du maintien Ă  domicile APA, services mĂ©nagers
 ‱ PrĂ©vention de la maltraitance ‱ AgrĂ©ment et suivi des familles d’accueil Voir aussi la MDPH lien interne Sur le territoire, 8 MSP vous accueillent Afin de garantir la proximitĂ© avec ses citoyens, le DĂ©partement a mis en place des permanences pour assurer un fonctionnement ininterrompu de ses services. Tous les mardis retrouvez les permanences mĂ©dico-sociale hebdomadaires des assistantes sociales, et des consultations nourrissons. Dans le cadre du rSa ‱ Instruction des demandes ‱ Orientation des publics ‱ Accompagnement social ou prĂ©-professionnel des bĂ©nĂ©ficiaires Le Social ‱ Accueil, Ă©coute, information, orientation pour tout public ‱ Accompagnement social individuel ‱ Traitement des situations de prĂ©caritĂ© ‱ Lutte contre les exclusions Le Logement ‱ PrĂ©vention des expulsions ‱ Aides financiĂšres liĂ©es Ă  l’accĂšs ou au maintien dans le logement ‱ Accompagnement social liĂ© au logement Services utiles Ă  lire aussi Animation "Les chuchotis de Castelnou" de l'Ă©tĂ© Le DĂ©partement prĂ©pare la rentrĂ©e les travaux d’étĂ© dans les collĂšges 28 juillet 23 septembre 2022 Sensibilisation au handicap visuel “Vivre sans Voir” Dans le cadre des Vendredis du Handicap 02 septembre 2022 Pass Sport 66 L'aide Ă  la pratique sportive Pour accompagner le projet d’un apprenant, dans le cadre d’une formation par alternance, il est important, aux yeux des Maisons familiales rurales, d’assurer une relation Ă©troite entre les diffĂ©rents partenaires qui interviennent dans l’éducation. Pour Ă©tablir cette relation, certaines attitudes et comportements sont Ă  privilĂ©gier Le dialogue et l’écoute. Le respect des uns et des autres. La confiance entre les partenaires. La complĂ©mentaritĂ© chacun doit savoir quel est son rĂŽle et comment il peut l’assurer au mieux. L’exemplaritĂ© avec les adolescents, mieux que les paroles, c’est le comportement des adultes qui sert de rĂ©fĂ©rence et qui permet aux jeunes de s’identifier. L’approche Ă©ducative des MFR Les Maisons familiales rurales souhaitent mobiliser tous les acteurs engagĂ©s dans la formation des jeunes autour d’un projet partagĂ© reposant sur Le principe de coĂ©ducation les familles sont les premiĂšres responsables de l’éducation de leurs enfants. Elles exercent leurs droits et assument leurs responsabilitĂ©s tout en confiant Ă  la MFR et Ă  un maĂźtre de stage ou d’apprentissage une part » de cette Ă©ducation. Le dĂ©veloppement et la promotion de la personne la MFR essaye d’accompagner au mieux chaque individu dans son projet et selon ses possibilitĂ©s. Elles ont besoin de toutes les bonnes volontĂ©s pour y arriver. Le savoir vivre ensemble » et l’ouverture aux autres et au monde Ă  travers la vie rĂ©sidentielle, la place donnĂ©e au groupe, les activitĂ©s culturelles
 l’éducation des jeunes et l’apprentissage de la citoyennetĂ© tiennent une place importante dans les MFR. La responsabilisation des Ă©lĂšves ou des apprentis tant Ă  l’occasion des sĂ©jours en entreprise qu’à la MFR, les activitĂ©s confiĂ©es aux jeunes doivent lui permettre de progresser, d’acquĂ©rir de l’autonomie, de s’impliquer et de prendre progressivement des responsabilitĂ©s. La finalitĂ© est de permettre Ă  tous les apprenants de rĂ©ussir tant d’un point de vue personnel que social et professionnel, d’intĂ©grer le monde des adultes et de trouver leur place dans la sociĂ©tĂ©. Un climat Ă©ducatif familial Une Maison accueille en moyenne 150 Ă©lĂšves, parfois moins, parfois plus. Tous les Ă©lĂšves ne sont pas prĂ©sents en mĂȘme temps dans la Maison du fait de l'alternance. En moyenne, 15 % de ces Ă©lĂšves ont de 14 Ă  15 ans, 55 % entre 16 et 18 ans, et 30 % au-delĂ . C'est une des particularitĂ©s des Maisons familiales rurales un nombre d'Ă©lĂšves relativement limitĂ© pour garantir proximitĂ© et convivialitĂ© au sein de l'Ă©tablissement. Le directeur encadre, avec son Ă©quipe, les Ă©lĂšves et coordonne la vie quotidienne de l'Ă©tablissement. Avec lui, des formateurs des moniteurs, une maĂźtresse de maison ou un cuisinier, une ou plusieurs secrĂ©taires, un responsable de l'entretien et un surveillant de nuit. Les formateurs ne sont pas seulement des enseignants chargĂ©s de cours. Ils ont une fonction plus globale. Ils accompagnent les Ă©lĂšves dans leur projet professionnel et personnel et animent Ă©galement les temps hors cours. Au-delĂ  de cette Ă©quipe Ă©ducative de salariĂ©s, d'autres acteurs familles, maĂźtres de stage, responsables locaux
 gravitent autour de la Maison familiale et participent Ă  son fonctionnement. ParallĂšlement, Ă  la Maison familiale, Ă  travers la vie rĂ©sidentielle et la vie en groupe, le dialogue avec les formateurs, le jeune apprend Ă  se connaĂźtre, il mesure ses possibilitĂ©s et ses limites. Ainsi, les jeunes qui ont parfois rencontrĂ© des difficultĂ©s scolaires reprennent goĂ»t aux Ă©tudes. Ils sont remis en selle grĂące aux activitĂ©s pratiques et rĂ©alisent des parcours d'Ă©tudes valorisants. L’apprentissage de la citoyennetĂ© L'apprentissage de la vie en collectivitĂ© est un axe Ă  part entiĂšre de la formation. Les Ă©lĂšves sont lĂ  pour se former et prĂ©parer un diplĂŽme mais aussi pour apprendre Ă  vivre ensemble, en collectivitĂ©, dans la sociĂ©tĂ©. C'est dans cet esprit que la majoritĂ© des Ă©lĂšves scolarisĂ©s en Maison familiale est inscrite en internat. Dormir dans l'Ă©tablissement impose un rythme diffĂ©rent de celui de la famille. Il faut se plier aux rĂšgles de vie en commun, apprendre Ă  se dĂ©brouiller seul, Ă  devenir autonome et responsable. Les temps rĂ©sidentiels sont des moments privilĂ©giĂ©s de l'apprentissage de la vie de groupe. Ces temps comprennent des activitĂ©s sportives, des travaux manuels, des sorties culturelles, des soirĂ©es Ă  thĂšme, des rencontres
 La maĂźtresse de maison et les salariĂ©s chargĂ©s de l'entretien s'occupent de la tenue gĂ©nĂ©rale du lieu mais tout le monde est responsable de la propretĂ© des locaux. En dĂ©but de semaine, on rĂ©partit les tĂąches et chaque Ă©lĂšve se voit confier un service pour la durĂ©e de son sĂ©jour hebdomadaire. Ici, on est de service de table ou de vaisselle, lĂ  de chambre, plus loin de classe
 Un principe qui permet de responsabiliser chaque Ă©lĂšve, sur le plan matĂ©riel mais aussi relationnel. La pĂ©dagogie des MFR La pĂ©dagogie des Maisons familiales rurales est basĂ©e sur l’alternance de semaines de cours Ă  la MFR, oĂč sont dispensĂ©s des cours et des activitĂ©s thĂ©oriques et pratiques, et des semaines en entreprise, en situation professionnelle en vraie grandeur. Pour mettre en Ɠuvre ces formations par alternance oĂč chaque jeune est actif, les Maisons familiales rurales Élaborent un plan de formation qui organise les apprentissages entre les diffĂ©rents lieux Ă©ducatifs sur l’annĂ©e les temps Ă  la MFR et les temps en entreprise sont Ă©troitement associĂ©s. PrĂ©parent les sĂ©jours en entreprise. Les jeunes doivent rĂ©aliser une enquĂȘte appelĂ©e plan d’étude durant leur stage. Ce travail sera utilisĂ© dans les cours au retour Ă  la Maison familiale. Proposent un carnet de liaison, entre les parents, les maĂźtres de stage ou d’apprentissage et les moniteurs, qui facilite la communication. La mobilitĂ© Les expĂ©riences de mobilitĂ© des jeunes, des moniteurs, des maĂźtres de stage Ă  travers l'Europe et le monde, dĂ©veloppĂ©es au sein des Maisons familiales, sont diverses et variĂ©es voyages d'Ă©tude, stages, Ă©changes... Elles permettent aux personnes en formation et Ă  leur famille de s'ouvrir sur de nouvelles rĂ©alitĂ©s socioprofessionnelles et donc de renforcer leurs compĂ©tences. Pour les maĂźtres de stage, cette mobilitĂ© europĂ©enne les ouvre sur de nouvelles rĂ©alitĂ©s professionnelles. Pour les Maisons familiales, cette ouverture et ces actions avec leurs partenaires europĂ©ens enrichissent leurs pratiques pĂ©dagogiques. Le conseil d’administration de l’Union nationale souhaite un investissement important dans les mobilitĂ©s et invite les associations Ă  s’engager sur les points suivants mettre en avant la volontĂ© d’ouverture vers l’Europe et le monde des Maisons familiales rurales pour tous les jeunes par l’inscription de la mobilitĂ© professionnelle dans le projet d’association de chacune des Maisons familiales. intĂ©grer pleinement les actions de mobilitĂ© professionnelle dans les plans de formation ainsi que dans les plans d’évaluation des jeunes. faire bĂ©nĂ©ficier les nouveaux formateurs d’une expĂ©rience de mobilitĂ© dans la formation pĂ©dagogique. De mĂȘme, cette expĂ©rience pourra ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans des actions de perfectionnement des moniteurs. s’engager pour que chaque jeune ait la possibilitĂ© d’avoir une expĂ©rience de mobilitĂ© dans son parcours de formation. La place de familles Les MFR accordent une place privilĂ©giĂ©e aux parents. DĂšs l’inscription des jeunes en formation, les familles deviennent adhĂ©rentes de l’association. Elles sont majoritaires dans les conseils d’administration. Ce rĂŽle reconnu dans les statuts se traduit par une vie associative vivante qui permet d’impliquer tous les parents. Quelle place pour les parents dans l’école ? La question fait rĂ©guliĂšrement dĂ©bat et la loi sur la Refondation » de l’école n’y a pas Ă©chappĂ©. Il est fini le temps oĂč les parents Ă©taient persona non grata. Elle est passĂ©e l’époque oĂč les parents s’effaçaient devant l’institution scolaire. Ils ont petit Ă  petit gagnĂ© du terrain en essayant de mettre un pied dans l’école, mais sans parvenir toutefois Ă  lever les incomprĂ©hensions de part et d’autre. La nouvelle loi sur l’école votĂ©e en juillet 2013 a constituĂ© une avancĂ©e de ce point de vue. Dans son article 1, elle fait la promotion de la coĂ©ducation », un des leviers essentiels » de cette Refondation. Elle devrait se concrĂ©tiser par une participation accrue des parents Ă  l’action Ă©ducative. Des outils sont listĂ©s dans la loi l’instauration d’un espace ouvert aux parents au sein de l’école, une attention particuliĂšre de l’école Ă  l’accueil de tous les parents, une visibilitĂ© accrue des actions de soutien Ă  la parentalitĂ© ou encore la mise en place d’un nouveau service public de l’orientation avec notamment une expĂ©rimentation visant Ă  donner le dernier mot aux parents concernant l’orientation de leurs enfants en fin de classe de 3e
 Un affichage qui vise Ă  rĂ©sorber le dĂ©calage entre les parents et l’école dont les relations sont souvent rĂ©duites Ă  de courts entretiens avec les enseignants. Faire alliance Dans ces conditions, parents et enseignants ont parfois du mal Ă  se comprendre. Cette absence de dialogue constructif a créé des tensions qui nuisent au bon dĂ©roulement de la scolaritĂ© des jeunes. Des Ă©tudes quĂ©bĂ©coises montrent en effet que l’implication des adultes dans le parcours scolaire de leur enfant favorise non seulement sa rĂ©ussite scolaire, mais aussi son sentiment de bienĂȘtre, son assiduitĂ©, sa motivation 
 ». Instaurer la confiance Et si les parents Ă©taient les bienvenus dans l’école ? Et si l’école Ă©tait un lieu ouvert ? Les MFR depuis l’origine ont fait ce pari. Émanation des familles, une MFR ne se conçoit pas sans les parents. Un principe qui a de quoi surprendre les familles habituĂ©es Ă  rester Ă  la porte de l’école. Dans les Maisons familiales, les parents doivent apprendre un nouvel alphabet non seulement on leur propose d’entrer dans le centre de formation, non seulement on leur permet d’échanger avec l’équipe pĂ©dagogique Ă  tout moment sans rĂ©ticence, mais la MFR organise Ă©galement le dialogue entre les familles, apprend Ă  les connaĂźtre, n’hĂ©site pas Ă  les solliciter en fonction de leurs compĂ©tences, et les encourage mĂȘme Ă  faire partie du conseil d’administration qui gĂšre la MFR les conseils d’administration et les bureaux des associations MFR comportent la moitiĂ© au moins de parents ayant ou ayant eu un enfant Ă  la MFR depuis moins de 3 ans. Les MFR sont respectueuses des modes d’éducation des familles », explique Sylvie Gaulier, de l’UNMFREO. Nous instaurons avec les parents une relation diffĂ©rente de celle qu’ils ont pu connaĂźtre auparavant. Nous cherchons Ă  faire alliance avec eux. Il n’y a pas de jugement. Le ressort de cette relation est toujours la rĂ©ussite des jeunes ». La MFR accueille le jeune et travaille avec lui son projet professionnel grĂące Ă  l’alternance pour qu’il prenne confiance et amĂ©liore ses rĂ©sultats scolaires. En Ă©change, elle offre un cadre Ă©ducatif qui nĂ©cessite un engagement des jeunes et des parents. Les MFR sollicitent les parents lĂ  oĂč ils sont en mesure de le faire. Elles portent un regard positif sur les familles », poursuit Sylvie Gaulier. C’est un Ă©tat d’esprit que l’équipe partage avec le directeur. Cela fait l’objet d’une vigilance permanente ». TĂ©moignages MFR du Maine-et-Loire Renforcer la place des parents Si les MFR accueillent les parents c’est d’abord pour leur permettre d’accompagner leurs jeunes dans la formation. C’est aussi, dans un deuxiĂšme temps, pour les engager Ă  s’impliquer dans ce collectif de familles que constitue l’association MFR. Cela ne se traduit pas nĂ©cessairement par la dĂ©cision d’entrer dans le conseil d’administration. Il est possible de participer, en fonction de son temps disponible et de ses intĂ©rĂȘts, en apportant sa contribution lors d’une commission, en tĂ©moignant auprĂšs des jeunes sur son mĂ©tier, en ouvrant la porte de son entreprise Ă  une visite d’étude, en participant aux temps forts organisĂ©s par la MFR. La vie associative ne se rĂ©sume Ă©videmment pas au fonctionnement d’un conseil d’administration mais son action est cependant importante et c’est son dynamisme qui permet d’intĂ©grer les nouveaux parents pour qu’ils s’engagent dans le projet de la MFR. Cette vie associative a besoin d’ĂȘtre cultivĂ©e et animĂ©e au quotidien. C’est pourquoi le mouvement a conviĂ© les associations Ă  deux jours de rĂ©flexion en novembre prochain Ă  Montpellier, sur la vie associative. Il a proposĂ© aux directeurs et aux prĂ©sidents, de faire vivre Ă  des parents qui ne sont pas forcĂ©ment engagĂ©s dans les conseils d’administration, un sĂ©minaire de rĂ©flexion autour de ce thĂšme pour permettre aux familles de se ressourcer pour agir davantage ensemble, pour renforcer la place de tous les acteurs » rĂ©sume le Xavier Michelin, le prĂ©sident de l’Union nationale des MFR, et particuliĂšrement celle des nouveaux parents. La place des familles une prioritĂ© fondamentale Impliquer les parents dans la vie de la MFR ne se fait pas en claquant des doigts. C’est un souci permanent du directeur et du prĂ©sident, des moniteurs, des secrĂ©taires
 et des administrateurs. Un travail d’équipe en quelque sorte, quotidien et de longue haleine. Un Ă©ternel recommencement car les familles se renouvellent Ă  chaque rentrĂ©e. Dans la Sarthe, lors de la journĂ©e du personnel rĂ©uni avant la rentrĂ©e de septembre, le thĂšme la famille au coeur de la formation du jeune » Ă©tait Ă  l’ordre du jour. C’est Ă  la fois un sujet transversal qui concerne tout le monde et c’est un thĂšme qui revĂȘt une importance particuliĂšre en MFR », explique Gilles Menant, directeur de la FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale. La place des parents n’est pas un dĂ©tail dans notre organisation, c’est une prioritĂ© fondamentale ». Pour lancer la rĂ©flexion, trois mĂšres de familles ont tĂ©moignĂ© de leur rencontre avec les MFR. Nous avons malgrĂ© nous des reprĂ©sentations. Les parents ont des a priori sur les enseignants », les Ă©quipes portent un regard sur les parents. L’objectif est de dĂ©construire ces prĂ©jugĂ©s grĂące aux Ă©changes. Pour cela, la MFR doit apprendre Ă  connaĂźtre les parents et inversement », raconte Gille Menant. Une monitrice de la MFR de FyĂ© qui a produit un mĂ©moire sur le sujet a aidĂ© Ă  engager le dĂ©bat. Tout commence souvent lors de la journĂ©e portes ouvertes organisĂ©e au printemps, temps fort du recrutement pour les MFR. Elle mobilise les administrateurs et l’équipe les nouvelles familles doivent ĂȘtre accueillies dans les rĂšgles. À la MFR de Craon Hippodrome en Mayenne, la journĂ©e portes ouvertes est un peu une fĂȘte. Du matĂ©riel agricole et des chevaux sont exposĂ©s, les anciens Ă©lĂšves sont conviĂ©s au barbecue de midi gĂ©rĂ© par les administrateurs. Les visiteurs entendent la vision de l’équipe qui explique la pĂ©dagogie et le cadre dans lequel on accueille les jeunes et la version des administrateurs qui expliquent le fonctionnement de leur point de vue. Cela rassure les parents de parler Ă  d’autres parents qui ont l’expĂ©rience », explique Jean-François Brosselier, le directeur de la MFR. Apprendre Ă  se connaĂźtre Le moment de l’inscription des jeunes Ă  la MFR est la premiĂšre occasion de se dĂ©couvrir. Si le directeur prend le temps de s’intĂ©resser Ă  la famille qu’il a en face de lui, il pourra percevoir s’il est possible pour ce parent de dĂ©passer le cadre de son enfant pour s’investir un peu plus », explique Gilles Menant. Mais la relation avec les parents n’est pas seulement l’affaire de l’équipe, elle concerne Ă©galement les administrateurs qui, eux aussi, doivent chercher Ă  aller vers les nouveaux parents. » Pascal Bruchon, directeur de la MFR de Saint-Symphorien-sur-Coise dans le RhĂŽne, termine toujours ses premiers entretiens avec les familles avec l’intervention d’une maman qui tĂ©moigne du parcours de son enfant Ă  la Maison familiale. Dans cette MFR centrĂ©e sur l’apprentissage, la premiĂšre difficultĂ© pour les parents est de trouver un employeur. La MFR les soutient dans leurs dĂ©marches pour Ă©viter le dĂ©couragement. Une grand-mĂšre d’élĂšve essaie Ă©galement de mettre en contact les entreprises et les jeunes dans les territoires. Les parents aussi peuvent activer leur rĂ©seau pour d’autres jeunes ». Les MFR permettent Ă©galement aux parents de s’entraider pour rĂ©soudre les questions que peut poser l’organisation de l’alternance. Des solutions de logement Ă  moindre coĂ»t ou de covoiturage pour aller en stage ou Ă  la Maison familiale se mettent en place
 Renouveler le conseil À la rentrĂ©e, les MFR ont toujours la prĂ©occupation de renouveler le conseil d’administration bien que ce ne soit pas la prĂ©occupation premiĂšre des parents qui arrivent. Des administrateurs viennent expliquer lors des rĂ©unions de rentrĂ©e aux nouvelles familles pourquoi ils trouvent passionnant de s’investir dans l’association en expliquant l’intĂ©rĂȘt qu’ils y trouvent, la crĂ©ation de liens, une convivialitĂ©, une complicitĂ© mĂȘme » explique le directeur de la MFR de Saint-Symphorien. Cela demande beaucoup d’énergie, il faut renouveler le conseil d’administration tout en Ă©tant sur la durĂ©e. C’est un Ă©quilibre Ă  retrouver Ă  chaque fois. » En Basse-Normandie, dans le cadre d’une dĂ©marche rĂ©gionale d’amĂ©lioration continue, la MFR de Vains a fait du renouvellement des administrateurs une prioritĂ©. La richesse du conseil d’administration vient du nombre de parents reprĂ©sentĂ©s. Cela Ă©vite les dysfonctionnements », explique Olivier Deville, le directeur. Nous repĂ©rons des familles qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressĂ©es pour entrer dans le conseil d’administration. Ce sont les membres du bureau qui ensuite les appellent et savent les convaincre. Nous nous retrouvons lors d’une rĂ©union informelle. Les administrateurs servent en quelque sorte de parrains. Nous en sortons gagnants. Par exemple, lors d’un conseil d’administration, quand c’est un parent qui tĂ©moigne sur le voyage d’étude des jeunes qu’il a accompagnĂ© avec le moniteur, cela a une autre portĂ©e que quand c’est le moniteur qui raconte. Tout ce que les parents peuvent dire de la MFR a un impact beaucoup plus fort, j’en suis convaincu ». À quoi mesure-t-on la vitalitĂ© d’une vie associative ? A l’ambiance qui rĂšgne Ă  la MFR, Ă  un Ă©tat d’esprit », disent les directeurs et les prĂ©sidents. Comment initier des espaces de rencontre qui invitent au partage et Ă  la convivialitĂ© ? Certaines MFR ont instaurĂ© le cafĂ© du lundi matin ou du vendredi soir. D’autres affichent systĂ©matiquement dans le hall de la MFR, les photos des activitĂ©s conduites par les jeunes pendant la semaine. Ces attentions donnent de bonnes raisons » aux familles d’entrer dans la MFR et d’échanger entre parents et avec les moniteurs prĂ©sents pour les accueillir. Donner du sens En dehors des rĂ©unions et rencontres autour du parcours de formation des jeunes auxquelles participent les familles, les MFR travaillent Ă  d’autres façons de les impliquer. Mobiliser les familles sur les questions Ă©ducatives permet aux parents d’ĂȘtre reconnus dans leur rĂŽle. Ainsi la MFR de Routot expĂ©rimente depuis 5 ans une rĂ©flexion sur les rĂšgles de vie des Ă©lĂšves avec les parents, les jeunes et les administrateurs. Sont concernĂ©es les classes de 4e, CAPA premiĂšre annĂ©e et Seconde. La dĂ©marche se construit au mois de mai en plusieurs Ă©tapes. D’abord les Ă©lĂšves au sein de la classe font des propositions, Ă  la suite d’un brainstorming, animĂ© par un moniteur, sur, ce qu’on appelle Ă  la MFR, les rĂšgles de vie », c’est-Ă -dire le fonctionnement quotidien qui ne relĂšve pas du rĂšglement intĂ©rieur. Les idĂ©es qui recueillent la majoritĂ© sont prĂ©sentĂ©es par les dĂ©lĂ©guĂ©s au directeur, Ludovic RosĂ©, qui met en commun les propositions de toutes les classes. La Maison familiale invite ensuite les parents des Ă©lĂšves concernĂ©s Ă  une rĂ©union de conseil d’administration Ă©largie sur les rĂšgles de vie, avec la participation des jeunes sur la base du volontariat et de l’équipe Ă©ducative. L’assemblĂ©e travaille en ateliers sur les amĂ©liorations proposĂ©es par les jeunes que les parents acceptent ou non. En plĂ©niĂšre, les propositions sont reprises une par une. Si une majoritĂ© de oui se dĂ©gage pour une proposition, la rĂšgle Ă©volue, sinon rien ne change. En cas d’égalitĂ©, le conseil d’administration se charge de trancher. Les nouvelles rĂšgles s’appliquent Ă  la rentrĂ©e suivante. Ce petit moment de dĂ©mocratie et d’apprentissage de la citoyennetĂ© a pour but de montrer aux parents que la MFR n’est pas toute puissante. Les choses ne viennent pas d’en haut. Elles se discutent. Cela crĂ©e de l’adhĂ©sion et de la cohĂ©sion. C’est un exemple simple qui montre comment la MFR reconnaĂźt la parole et le statut de parents. Il s’établit avec eux une proximitĂ© qui permet ensuite d’avancer sur d’autres terrains », explique Ludovic RosĂ©. Puzzle d’initiatives, tous ces exemples ne sont qu’une infime parcelle des actions quotidiennes mises en oeuvre dans les MFR dont la prĂ©occupation est de permettre aux parents de se sentir suffisamment Ă  l’aise pour oser prendre des responsabilitĂ©s. Les parents et les stages La MFR de Craon Hippodrome, en Mayenne, mobilise depuis toujours les parents sur l’accompagnement des jeunes en stage. À l’automne, la MFR organise une semaine consacrĂ©e aux visites de stage auxquelles elle convie les parents. 95 % des visites se font Ă  ce moment-lĂ . Cela permet aux parents d’entrer en communication avec les maĂźtres de stage. Le jeune prĂ©sente la structure, fait visiter aux parents, c’est un moment important. Le fait que les parents soient lĂ  modifie Ă©galement le regard portĂ© par le maĂźtre du stage. Il apprĂ©cie cet investissement. On sent les parents satisfaits et pour le jeune c’est un moment trĂšs valorisant », rĂ©sume le directeur Jean-François Brosselier. SOURCE LIEN DES MFR N°344 - LE LIEN est le magazine institutionnel du mouvement des MFR, un trimestriel Ă©ditĂ© Ă  60 000 exemplaires Ă  destination des familles, des salariĂ©s et des administrateurs des Maisons familiales rurales. Tout savoir sur la maison basque qui affiche une identitĂ© visuelle forte au Pays qu'une maison basque ? La maison basque, Ă©galement appelĂ©e Etxe » en basque, dĂ©signe dans le sens architectural courant , le type de construction typique du Pays basque. La maison basque ou ferme basque servait, Ă  l'Ă©poque, Ă  loger la famille et le bĂ©tail. Avant le Moyen-Age, elles Ă©taient construites en bois et c'est Ă  partir du XVIe siĂšcle que va se dessiner le profil de la maison basque contemporaine telle qu'on la connaĂźt de nos jours. Ces grandes bĂątisses blanches et rouges Ă  colombages donnent au Pays basque ce petit supplĂ©ment d'Ăąme. La maison basque au centre de la culture basque La sociĂ©tĂ© basque a toujours tournĂ© autour de la maison familiale. C'est pourquoi, la maison basque est aussi et surtout un vĂ©ritable symbole de l'organisation sociale et d'une activitĂ© rurale. Ce n'est pas seulement un lieu d'habitation, mais Ă©galement une unitĂ© politique, Ă©conomique, relationnelle et sociale. En effet, il n'est pas rare que les habitants se connaissent mieux sous le nom de leur maison que sous leur rĂ©el patronyme. D'ailleurs, le nom que l'on donnait Ă  la bĂątisse restait le mĂȘme durant des siĂšcles et il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement un toponyme, selon le lieu oĂč Ă©tait situĂ©e la maison prĂšs d'une riviĂšre ou d'un bois, en haut d'une colline,.... Selon les lois des basques, la maison Ă©tait transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration et usuellement c'est l'aĂźnĂ©, appelĂ© en basque etxekoa », qui en hĂ©ritait mais, cela pouvait changer d'une province Ă  une autre. L'heureux Ă©lu devient alors le maĂźtre de maison » et en aura la responsabilitĂ© entiĂšre. A savoir que les parents et autres enfants seront toujours logĂ©s dans la maison, d'oĂč l'importance de possĂ©der une grande demeure. Les caractĂ©ristiques d'une maison basque Ces maisons bicolores ou autrement appelĂ©es labourdines » possĂšdent toutes les mĂȘmes caractĂ©ristiques, Ă  quelques dĂ©tails prĂšs, crĂ©ant alors une harmonie architecturale au sein du Pays basque. Elles comportent une seule façade avec des ouvertures et orientĂ©e vers l'est, tandis que les autres façades sont presque nues pour protĂ©ger des vents dominants venus de l'ocĂ©an. Sous la toiture asymĂ©trique et Ă  deux pans et en tuiles romaines, se distinguent des balcons, au niveau du grenier, servant Ă  faire sĂ©cher le maĂŻs. Le rez-de-chaussĂ©e est rĂ©servĂ© au bĂ©tail et Ă  la cuisine et les chambres sont situĂ©es Ă  l'Ă©tage. Ses façades sont blanchies Ă  la chaux. Les maisons basques possĂšdent des colombages de couleur rouge, dites cƓur de bƓuf ». En effet, les habitants recouvraient leurs volets de sang de bƓuf afin de protĂ©ger leur maison des insectes et du pourrissement. Des ouvertures plus hautes que larges, encadrĂ©es de volets en bois. Des portes et des chaĂźnages d'angles en pierre. En outre, la maison basque est fiĂšre et robuste, avec du cachet et de l'authenticitĂ©. Les maisons basques ont beaucoup Ă©voluĂ© au fil du temps passant d'habitat rural Ă  des villas bourgeoises. Dans les annĂ©es 1900 Ă  1930, l'engouement des bains de mer dans la rĂ©gion convoitĂ©s par une clientĂšle aisĂ©e a donnĂ© naissance Ă  une architecture nouvelle le style nĂ©o-basque ». Des maisons au cachet remarquable signĂ©es par des architectes de renom ont alors vu le jour. Les couleurs ont elles aussi beaucoup changĂ©es et ont Ă©voluĂ©es du fameux rouge basque Ă  toute une palette de couleurs diverses. L'acquisition d'une maison basque TrĂšs convoitĂ©es par les amoureux des vieilles pierres et de l'authenticitĂ©, les constructions nĂ©o-basques ont su s'imposer dans la rĂ©gion et sont aujourd'hui protĂ©gĂ©es par une lĂ©gislation stricte visant Ă  protĂ©ger ce patrimoine. De nombreuses constructions rĂ©centes adoptent ce courant architectural, notamment dans les communes les plus conservatrices qui souhaitent prĂ©server cette harmonie architecturale. Dans la rĂ©gion, le style nĂ©o-basque est trĂšs rĂ©pandu et reprĂ©sente environ la moitiĂ© de l'offre immobiliĂšre dans le moyen et haut de gamme. Ce type de bien immobilier affiche une fourchette de prix assez large qui varie suivant l'emplacement, la vue, la superficie du terrain mais aussi du standing des prestations et des rĂ©novations. Cela peut dĂ©marrer pour certaines maisons Ă  600 000 € et dĂ©passer les 5 millions d'euros pour de trĂšs belles maisons Ă  vendre au Pays Basque dans les villages les plus cĂŽtĂ©s. Envie d'obtenir de plus amples informations concernant ce marchĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  demander conseils Ă  l'un de nos consultants spĂ©cialisĂ©s de nos agences BARNES CĂŽte Basque. Pour l’agriculture, une forme de sociĂ©tĂ© civile trĂšs intĂ©ressante pour la gestion et l'exploitation des activitĂ©s se nomme la SCEA, SociĂ©tĂ© Civile d’Exploitation Agricole. L'avantage de cette structure est qu'elle peut comprendre la gestion de terres bĂąties ou non-bĂąties, l'exploitation, etc. Aucun capital minimum n'est nĂ©cessaire, ni l'obligation d'ĂȘtre agriculteur, pas de limite de la surface d'exploitation non plus. La sociĂ©tĂ© sous forme de SCEA est une sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par le Code civil, notamment par les articles 1832 Ă  1870. Son fonctionnement, et son rĂ©gime juridique est ceux des sociĂ©tĂ©s civiles. La SCEA a pour but, soit l’exploitation d’un domaine agricole, de forĂȘts, la gestion de terres bĂąties ou non bĂąties, soit Ă  la fois la gestion et l’exploitation de ces derniers. GĂ©nĂ©ralement, la SCEA est constituĂ©e de personnes qui se connaissent bien, ou de personnes d’une mĂȘme famille. Toutefois, aucune rĂšgle n'est Ă©dictĂ©e en la matiĂšre. Dans d’autres sociĂ©tĂ©s civiles comme la EARL - Entreprise Agricole Ă  ResponsabilitĂ© LimitĂ©e - ou dans un GAEC Groupement Agricole d’Exploitation en Commun il n’est pas permis Ă  un mineur de participer, et pour les Ă©poux, dans un GAEC il ne leur est pas permis d’ĂȘtre les seuls associĂ©s. Ce qui fait prĂ©fĂ©rer finalement, la SociĂ©tĂ© Civile d’Exploitation Agricole - SCEA - dans une large majoritĂ© des cas. Le statut social et fiscal des associĂ©s. Si la sociĂ©tĂ© possĂšde sa personnalitĂ© juridique propre et se trouve liĂ©e fiscalement et socialement Ă  des rĂšgles, il n’en est pas moins vrai que les associĂ©s, comme le ou les gĂ©rants, d’ailleurs, que nous verrons au chapitre suivant, ont eux aussi personnellement, des rĂšgles qui leurs sont applicables. ‱ Social. A la suite d’une question posĂ©e en date du 5 janvier 2000 par courrier Ă©lectronique, sous la rĂ©fĂ©rence JO291299103915, l’URSSAF de Paris confirme que sous rĂ©serve de modifications Ă©ventuelles Ă  venir, il n’y a pas de charges sociales Ă  payer, ni pour le gĂ©rant, ni pour aucun des associĂ©s tant qu’aucun salaire n’est versĂ©. Le gĂ©rant ne doit pas non plus percevoir de rĂ©munĂ©ration en contrepartie de l’exercice de son mandat social. ‱ Les incidences fiscales des associĂ©s. A l’exception de celles qui y sont soumises par leur objet, les sociĂ©tĂ©s civiles ne sont pas passibles de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. Comme le font les entrepreneurs individuels sans toutefois comparer les deux statuts, les bĂ©nĂ©fices encaissĂ©s par chaque associĂ© entreront dans le revenu global de ce dernier. Sur la dĂ©claration annuelle, ils seront portĂ©s en tant que revenus fonciers pour les personnes physiques, et comme bĂ©nĂ©fices commerciaux, s’il s’agit d’une sociĂ©tĂ© associĂ©e de la SCEA. Il convient de signaler deux particularitĂ©s. D’une part, dans le cas ou le/les associĂ©s sont salariĂ©s, et d’autre part, lorsqu’un immeuble d’habitation est mis Ă  la disposition gratuite d’un associĂ©. 1°- Les salaires des associĂ©s Si l’associĂ© est salariĂ© de la SCEA, le salaire n’est pas dĂ©ductible des bĂ©nĂ©fices en tant que charges. En effet, l’administration fiscale considĂšre qu’il s’agit d’une distribution du bĂ©nĂ©fice social. En consĂ©quence, les salaires perçus seront imposĂ©s pour l’associĂ©, comme des bĂ©nĂ©fices. Il en sera de mĂȘme pour tout avantage en nature, sauf pour un immeuble mis Ă  titre gratuit, Ă  la disposition de l’associĂ©. 2° - Immeuble d’habitation mis Ă  la disposition gratuite d’un associĂ© Dans le cas oĂč un associĂ© a la jouissance gratuite d’un immeuble d’habitation appartenant Ă  la SCEA, l’administration ne considĂšre pas qu’il s’agit d’un bien en nature, ni d’un revenu imposable pour l’associĂ©, Ă©tant donnĂ© qu’il n’existe pas de location entre les deux parties. L’administration fiscale considĂšre que la SCEA a la jouissance de l’immeuble, et qu’elle n’est pas imposable par la mise Ă  disposition gratuite envers l’un de ses membres. Cependant, il convient de se renseigner auprĂšs du service des impĂŽts, au moment de la rĂ©alisation, de toute dĂ©cision administrative contraire qui pourrait ĂȘtre prise en derniĂšre minute. En dehors de grosses rĂ©parations qui sont dĂ©duites normalement des charges isolation thermique, ravalement, grosses rĂ©parations pour ce qui concerne les biens immobiliers, intĂ©rĂȘts d’emprunt..., les autres charges ne sont pas dĂ©ductibles des bĂ©nĂ©fices. Des rĂšgles particuliĂšres sont Ă©galement applicables. Pour en connaĂźtre les derniĂšres applications, on se rapprochera des services fiscaux article du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. ‱ Les associĂ©s en famille Deux cas de figure peuvent ĂȘtre envisagĂ©s la situation des Ă©poux pendant le mariage, la situation en cas de divorce et ce que deviennent les parts d’un associĂ© qui dĂ©cĂšde. 1°- La situation des Ă©poux associĂ©s pendant le mariage. L’utilisation de biens qui leur appartiennent personnellement, biens propres dans le rĂ©gime de communautĂ©. Sous le rĂ©gime de sĂ©paration de biens ou de participation aux acquĂȘts, les Ă©poux ne rencontrent aucun problĂšme particulier. En revanche, il peut en ĂȘtre diffĂ©remment quand les Ă©poux utilisent les biens communs comme apports si certains points n’ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s. Le statut des Ă©poux en sociĂ©tĂ© est soumis aux articles 1832-1 et 1832-2 du Code civil rĂ©sultant des lois n° 85-596 du 10 juillet 1982 et n° 85-1372 du 23 dĂ©cembre 1985. L’article 1832-1 autorise des Ă©poux Ă  s’associer, mĂȘme s’ils n’emploient que des biens de communautĂ© pour les apports ou l’acquisition de parts sociales. Deux Ă©poux seuls, ou avec d’autres personnes peuvent ĂȘtre associĂ©s dans une mĂȘme sociĂ©tĂ©, et participer ensemble ou non, Ă  sa gestion sociale. L’alinĂ©a 2 du mĂȘme article indique que “les avantages et libĂ©ralitĂ©s rĂ©sultant d’un contrat de sociĂ©tĂ© entre Ă©poux ne peuvent ĂȘtre annulĂ©s, parce qu’ils constitueraient des donations dĂ©guisĂ©es lorsque les conditions en ont Ă©tĂ© rĂ©glĂ©es par un acte authentique” NDLR c’est-Ă -dire, devant notaire. Un Ă©poux ne peut employer des biens communs pour faire un apport Ă  une sociĂ©tĂ©, sans que son conjoint en ait Ă©tĂ© averti, et sans qu’il en soit justifiĂ© dans l’acte. Le conjoint lĂ©sĂ© pourra demander au juge, l’annulation de l’acte d’apport. Il y a donc obligation d’informer le conjoint. C’est l’époux qui fait l’apport qui aura la qualitĂ© d’associĂ©. Cependant, si le conjoint de l’apporteur a notifiĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© de son intention d’ĂȘtre personnellement associĂ©, la qualitĂ© d’associĂ© lui sera reconnue pour la moitiĂ© des parts souscrites Ă  la condition que cette intention ait Ă©tĂ© manifestĂ©e lors de l’apport, l’agrĂ©ment ou l’acceptation. Si cette notification est postĂ©rieure Ă  l’apport ou Ă  l’acquisition, les clauses d’agrĂ©ment prĂ©vues Ă  cet effet par les statuts, sont opposables au conjoint. Lors de la dĂ©libĂ©ration sur l’agrĂ©ment, l’époux associĂ© ne participe pas au vote et ses parts ne sont pas prises en compte, pour le calcul du quorum et de la majoritĂ©. 2°- La situation en cas de divorce. Plusieurs cas peuvent se prĂ©senter, selon que les Ă©poux sont ou pas associĂ©s, ou qu’il s’agit de biens communs ou non. Si les apports proviennent de biens propres, l’époux conservera la valeur de cet apport dans son patrimoine personnel, et le conjoint ne pourra en aucun cas, rĂ©clamer quoi que ce soit mĂȘme en l’absence de la dĂ©claration de remploi prĂ©vue par l’article 1434 du Code civil. Si les Ă©poux sont tous deux associĂ©s, et que les apports ont Ă©tĂ© fait par des biens communs Ă  part Ă©gale, chacun reprend simplement ses apports, sans litige possible, puisqu’ils sont associĂ©s Ă  50/50. Toutefois, puisqu’il s’agit de biens communs, les parts seront mentionnĂ©es dans l’état liquidatif de communautĂ© au moment du divorce et seront soumises Ă  la perception des droits de partage. En revanche, si un seul des Ă©poux est associĂ©, ce dernier devra, s’agissant des biens communs, verser la moitiĂ© de la valeur des parts au jour du partage. LĂ  Ă©galement, il y aura perception des droits au partage. Les apports. Les associĂ©s de la SCEA sont tenus de faire des apports, mais aucun capital minimum n’est exigĂ©. Il est fixĂ© librement par les associĂ©s crĂ©ateurs 1 euro ou l'apport d'un matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  la production de la sociĂ©tĂ© peut suffire. Quelle que soit la forme de l’apport, le capital sera divisĂ© en parts Ă©gales, lesquelles seront attribuĂ©es en fonction du montant de l’apport de chaque associĂ©. Il existe trois sortes d’apports 1- les apports en numĂ©raire ; 2- les apports en nature ferme, terres, matĂ©riel agricole, machines, cheptel vif, mise Ă  disposition d’un bail, etc
 ; 3- les apports en industrie . Les apports effectuĂ©s par les associĂ©s qui peuvent ĂȘtre des personnes physiques, ou des personnes morales entreprises, sociĂ©tĂ©s
. Le capital social. La loi ne fixe aucun montant minima pour le capital des sociĂ©tĂ©s civiles d’exploitation agricole SCEA, ni la valeur nominale des parts sociales. Ces derniĂšres doivent ĂȘtre de valeur Ă©gale, ou du montant qui sera librement dĂ©cidĂ© par l’ensemble des membres fondateurs. On peut constituer ce type de sociĂ©tĂ© avec 1 euro ! Ce capital peut ĂȘtre constituĂ© par des apports en numĂ©raire ou, encore, par des apports en nature biens matĂ©riels , mobiliers et/ou immobiliers ou en industrie. Si le capital est important, on peut Ă©taler l'apport du capital des associĂ©s sur une durĂ©e maximum de 5 annĂ©es. Il suffit de libĂ©rer 20% du capital obligatoirement en numĂ©raire, pour que la sociĂ©tĂ© soit valablement constituĂ©e. Exemple la sociĂ©tĂ© se constitue avec un capital de 5 000 euros. Les associĂ©s peuvent dĂ©cider de n'apporter que 1 000 euros. Les 4 000 autres seront apportĂ©s sur les 5 annĂ©es suivantes. ‱ Le capital peut ĂȘtre variable. Rien n’interdit d’appliquer le code de commerce concernant le capital variable du code du commerce. La variabilitĂ© apporte beaucoup de souplesse, permet de faire varier le capital entre un capital minimum rĂ©ellement apportĂ© 1 euro minimum et un capital maximum, qui n'engage Ă  rien, lequel ne doit pas ĂȘtre apportĂ©. Exemple une sociĂ©tĂ© se constitue avec un capital de 1 000 euros de capital minimum. Les associĂ©s doivent obligatoirement apporter cette somme Ă  la crĂ©ation. Il est dĂ©cidĂ© de fixer le capital maximum Ă  5 000 000 d'euros 5 millions. Les associĂ©s n'auront jamais cette somme Ă  apporter, et n'auront aucune responsabilitĂ© par rapport Ă  celui-ci. En fait, ceci signifie que le capital peut varier entre le capital minimum 1 000 euros et 5 000 000 euros sans qu'il n'y ait Ă  effectuer la moindre formalitĂ© pas d'annonce lĂ©gale d'augmentation ou diminution du capital tant que les sommes restent dans cet espace, et aucune formalitĂ©s effectuer auprĂšs du greffe du tribunal de commerce ou du CFE. Les associĂ©s n'ont pas Ă  apporter les 5 000 000 d'euros ! PrĂ©cision cependant que la variabilitĂ© n'est intĂ©ressante que lors de la modification du capital. Elle ne vaut pas exonĂ©ration des formalitĂ©s lorsqu'il s'agit des autres modifications statuts, changement de gĂ©rant, renouvellement, modification de l'objet social, ce qui est logique. Dans le cas oĂč les associĂ©s ne disposent pas d'un capital important, l'adoption d'un capital variable en apportant leurs disponibilitĂ©s est prĂ©fĂ©rable Ă  celui d'une sociĂ©tĂ© classique Ă  capital fixe dont il faudrait procĂ©der Ă  une rĂ©gularisation sur 5 ans voir chapitre prĂ©cĂ©dent. On lira les avantages sur le site spĂ©cialisĂ© sur les SCI Ă  capital variable mĂȘme principe. Toutes les infos pratiques sur ce thĂšme Les associĂ©s. Peuvent ĂȘtre associĂ©s d’une SCEA, des personnes physiques, morales sociĂ©tĂ©s, entreprises
, qu’ils soient agriculteurs ou pas. Les associĂ©s fondateurs ayant agi au nom d’une sociĂ©tĂ© en formation avant l’immatriculation sont tenus des obligations nĂ©es des actes ainsi accomplis, sans solidaritĂ© dans le cas d’une sociĂ©tĂ© civile article 1843 du Code civil. Les associĂ©s peuvent ĂȘtre mineurs. Le minimum d’associĂ©s est de deux, il n'y a pas de maximum alors que dans une EARL, le nombre d’associĂ©s est de 10 maximum. La durĂ©e de la sociĂ©tĂ© est au maximum, comme les autres formes de sociĂ©tĂ©, de 99 ans renouvelable. Les associĂ©s sont responsables indĂ©finiment mais sans solidaritĂ© des dettes de la sociĂ©tĂ©, proportionnellement Ă  leur nombre de parts dans le capital. La gĂ©rance de la SCEA La sociĂ©tĂ© est gĂ©rĂ©e par une ou plusieurs personnes, associĂ©es ou non, nommĂ©es soit par les statuts, soit par une dĂ©cision des associĂ©s, soit par acte distinct. Ce sont les statuts qui fixent les rĂšgles de dĂ©signation du ou des gĂ©rants et le mode d’organisation de la gĂ©rance. Plus d'informations complĂ©mentaires dĂ©signation du ou des gĂ©rants Sauf disposition contraire des statuts, le gĂ©rant est nommĂ© par une dĂ©cision des associĂ©s reprĂ©sentant plus de la moitiĂ© des parts sociales. Dans le silence des statuts, prĂ©cise l’article 1846 du Code civil, et s’il n’en a pas Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© autrement par les associĂ©s lors de la dĂ©signation, les gĂ©rants sont rĂ©putĂ©s nommĂ©s pour la durĂ©e de la sociĂ©tĂ©. Si, pour quelque cause que ce soit, la sociĂ©tĂ© se trouve dĂ©pourvue de gĂ©rant, tout associĂ© peut demander au prĂ©sident du tribunal statuant sur requĂȘte, la dĂ©signation d’un mandataire chargĂ© de rĂ©unir les associĂ©s en vue de nommer un ou plusieurs gĂ©rants. Aucune loi n’interdit Ă  la mĂȘme personne de faire partie de plusieurs sociĂ©tĂ©s et d’ĂȘtre gĂ©rant de sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentes. Par ailleurs, lorsqu’un gĂ©rant dĂšs son entrĂ©e en fonction a dĂ©lĂ©guĂ© ses pouvoirs, cette dĂ©lĂ©gation ne lui fait pas perdre sa qualitĂ© de gĂ©rant ArrĂȘt du 11 mars 1953 - Paris. À l’égard de la sociĂ©tĂ©, il reste responsable de tous les actes accomplis par son mandat. Les dĂ©cisions sont prises par lui, ou par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale pour celles qui n’incombent pas de son pouvoir. Une personne morale peut-ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme gĂ©rant, et l’acte de nomination doit indiquer le nom de son reprĂ©sentant lĂ©gal gĂ©rant, PDG
. L'activitĂ© est civile Le code du commerce est en grande partie, en application de certaines rĂšgles du code civil, ainsi que certaines activitĂ©s agricoles gĂ©rĂ©es par une SCEA. Quelle est la dĂ©finition d'une activitĂ© civile ? A l'exception des activitĂ©s agricoles, les activitĂ©s civiles ne sont pas dĂ©terminĂ©es par la loi. Elles s'apprĂ©cient par rapport aux activitĂ©s commerciales. On y recense les activitĂ©s * Agricoles voir ci-dessus "comment est dĂ©finie une activitĂ© agricole" * Extractives vente de produits extraits du sol * Intellectuelles exploitation par leurs auteurs des Ɠuvres tirĂ©es de l'esprit Ɠuvres littĂ©raires, musicales et cinĂ©matographiques, propriĂ©tĂ© industrielle, activitĂ©s artistiques, activitĂ©s de recherche, de conseil, enseignement, formation, etc. * ImmobiliĂšres achat de terrains agricoles en vue de leur revente aprĂšs construction ayant un rapport avec l'agriculture. L'activitĂ© immobiliĂšre ou forestiĂšre doit ĂȘtre exceptionnelle et non rĂ©guliĂšre pour une SCEA, ce n'est pas sont but. Questions-rĂ©ponses sur les SCEA. Les associĂ©s ont-ils besoin d'ĂȘtre agriculteurs pour monter une SCEA ? NON, les associĂ©s peuvent venir d'horizons diffĂ©rents, ils n'ont pas besoin d'ĂȘtre agriculteurs, toutes personnes physiques ou morales peuvent en ĂȘtre associĂ©s. L'essentiel est que la SCEA créée ait un objet social poursuivant une activitĂ© agricole Comment est dĂ©finie une activitĂ© agricole en dehors de celles Ă©voquĂ©es au dĂ©but de l'article ? Les activitĂ©s sont dĂ©finies comme agricoles lorsqu'elles ont pour but l'exploitation agricole, l'exploitation d'un cycle biologique Ă  caractĂšre vĂ©gĂ©tal ou animal, la transformation de produits agricoles dans le but de les revendre. Sont Ă©galement comprises, les activitĂ©s d'accueil Ă  la ferme ainsi que les produits de la ferme, gestion et acquisition pour son exploitation de forĂȘts... Pour votre info Vous pouvez la crĂ©er vous-mĂȘme votre SCEA, grĂące Ă  la derniĂšre Ă©dition du "Dossier-kit de CrĂ©ation" marque dĂ©posĂ©e. Il n'est pas un simple ouvrage "de plus", mais bien un dossier, un outil pratique. Tout y est explications pour remplir les imprimĂ©s et les statuts, statuts prĂȘts Ă  l'emploi, imprimĂ©s nĂ©cessaires, etc... En moins d'une journĂ©e, votre sociĂ©tĂ© en SCEA sera créée ! A noter que ces dossiers-kits de crĂ©ation existent depuis 1981. Un gage de sĂ©rieux ! Mode d'emploi pratique. Ils comprennent tous les Ă©lĂ©ments dont vous avez besoin comme les infos juridiques nĂ©cessaires Ă  connaitre AVANT et APRES la crĂ©ation, les statuts prĂȘts Ă  ĂȘtre remplis, modĂšles de contrats et formules, etc. et surtout, la maniĂšre de vous y prendre pour effectuer toute la crĂ©ation de la SCEA de "A" jusque "Z" sans avoir Ă  bouger de chez vous, sans avoir Ă  vous rendre dans quelconque administration. Si vous passez votre commande maintenant, sur internet paiement sĂ©curisĂ©, vous recevrez votre dossier dans votre e-mail, immĂ©diatement. Prix de ce dossier-kit Juridique de crĂ©ation 85 euros avec les statuts, explications pour crĂ©er vous-mĂȘme votre sociĂ©tĂ© sans bouger de chez-vous, informations juridiques Ă  connaĂźtre AVANT et APRES votre crĂ©ation, modĂšles de contrats et formules, etc... Autres articles pouvant vous intĂ©resser ‱ Marchand de biens peut acheter ou revendre des parts de SCEA dont l'actif est Ă  prĂ©domiance immobiliĂšre agricole ‱ TĂ©lĂ©chargement immĂ©diatement du dossier-kit© complet 85 € SCEA

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